Il faut bien faire cette différence entre la FAUTE et l'ERREUR
Autant l'erreur peut etre valorisée, autant la faute ne sert à rien .
Nous sommes toujours en devenir, et le fait de faire une erreur est très positif si on valorise cette erreur .
L'important est le CHEMIN , et pas le BUT à atteindre, l'OBJECTIF .
Ce serait trop beau si à chaque fois que l'on voulait obtenir quelque chose, nous avions tout de suite la bonne méthode et la réussite à la clef.
L'erreur peut avoir quelque chose de pédagogique.
L'accident de parcours dans la recherche de l'objectif est le signe que vous avez dejà
-un objectif precis,
-que vous avez fait quelque chose pour l'obtenir,
-et que malheureusement, le résultat n'est pas probant .
C'est comme quand vous vous cassez une jambe:
le cal osseux se forme , et justement à cet endroit, l'os est plus résistant qu'à un autre endroit, et plus resistant qu'avant .
C'est exactement la notion de RESILIENCE .
En valorisant ce qui nous pose problème , on grandit, on se forge, on resiste et on construit, par tatonnements, erreurs , renoncements, et valorisation des échecs.
Alors que la FAUTE est stérile.
Cette notion CULPABILISANTE a plutot tendance à nous figer dans la non - action, dans la sidération , et dans l'abandon de l'objectif .
La FAUTE débouche sur la CULPABILITE non constructrice.
" A quoi bon faire quelque chose qui me rapproche du but, puisque je n'obtiens rien ? "
Donc pas de doute, il faut bien privilegier l'ERREUR dans l'ACTION, plutot que la CULPABILITE de la FAUTE.
" Celui qui pert, c'est celui qui arrête d'essayer "